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Contre le mildiou : Combiner les leviers de protection intégrée

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Pour parvenir à une réduction significative de l’utilisation des produits fongicides conventionnels, l’objectif actuel est d’optimiser la combinaison des leviers de la protection intégrée. Quatre leviers principaux sont utilisés : l’utilisation de l’OAD Mileos®, différents niveaux de sensibilité variétale, l’utilisation de produits de biocontrôle et un complément avec des doses réduites de fongicides conventionnels ou bio.

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Pour parvenir à une réduction significative de l’utilisation des produits fongicides conventionnels, l’objectif actuel est d’optimiser la combinaison des leviers de la protection intégrée. Quatre leviers principaux sont utilisés : l’utilisation de l’OAD Mileos®, différents niveaux de sensibilité variétale, l’utilisation de produits de biocontrôle et un complément avec des doses réduites de fongicides conventionnels ou bio. Notre dossier présente un ensemble de travaux en ce sens autour du projet MilPomBio (2015-2018), en association avec l’Inra, Arvalis et Bretagne Plants Innovation.
Malgré un large screening de molécules, peu de substances de biocontrôle passent la barrière du terrain en conservant une efficacité contre le mildiou. Les produits à base de phosphites en font partie. Les trois années d’essais au champ ont montré que l’association entre un produit de biocontrôle de type phosphite et une variété présentant une résistance au mildiou permet de réduire l’impact du pathogène sur le feuillage de la pomme de terre. L’impact le plus net est observé pour les variétés à résistance intermédiaire.
Sur la première année d’expérimentations multi-sites de protection intégrée menée par Arvalis et Bretagne Plants Innovation (2018), on observe un bon comportement des itinéraires techniques de protection intégrée conventionnels testés. Des gains d’IFT très significatifs sont possibles en combinant l’usage de Mileos® et une modulation des doses en suivant le risque et la résistance variétale.
Enfin, l’épidémiosurveillance réalisée à l’échelle européenne sur l’évolution des souches de mildiou permet de mieux connaître les pathogènes en cause.